Photo prise par le clip de Bagzana. |
L’origine de
la Kilalaky n’est pas très claire, les uns disent que c’est une danse et
musique des « Dahalo » brigands voleurs des zébus quand ils ont
acquis leur butin pour montrer leur éfficacité un signe de victoire à la
maison. Généralement, les Sakalava de Menabe n’ont pas de tradition de voler
des zébus, ce sont les Bara qui ont toujours la tradition d’agir ainsi pour
montrer à la société le courage et la bravoure des jeunes hommes quand ils ont
l’âge de se marier. Aussi les Bara habitent plutôt plus au Sud dans la région
Androy, ainsi la conséquence de ce rumeur est que le Kilalaky es la musique
malgache traditionnelle la plus malaimée de la conscience collective :
« c’est une danse et musique des voleurs ». Tandis que les autres
pensent que le Kilalaky nouvelle musique malgache est sortie d’une tradition
bien Sakalava au temps des monarchies Malgaches, une danse laissant le maximum
de traces pour faire croire aux ennemis qu’ils sont très nombreux. Les Dahalo
depuis trois décennies sont composés de plusieurs ethnies. Leur sport favori
est de voler des zébus pour les vendre à des intermédiaires pour d’autres
marchés. Surement, les Dahalo pratiquent toujours ce système d’effacer de
traces pour duper leur poursuivants et de danser pour montrer leur
« joie » d’obtenir leur butin.
L’évolution
du rythme :
A l’origine,
cette musique se dansait plutôt de façon très pudique et délicate, le rythme
était plus lent mais vue de la profusion du rythme africain «
Kwassa-kwassa » ou le Soukouss dans tous l’Afrique y compris Madagascar,
les jeunes artistes musicaux ont donné du tonic à cette musique traditionnelle,
alors la Kilalaky devient très rythmé. Tellement rythmé qu’elle est devenue la
musique plus torride du Sud-Ouest. Le « Kabosy », guitare
traditionnel malgache est l’instrument plus utilisé pour jouer cette musique
mais il y a aussi les autres instruments modernes.
Sorti de son
berceau, toute la Grande île apprécie désormais le Kilalaky nouvelle musique
malgache et cette réputation a dépassé notre frontière.
Actuellement,
la musique et danse Kilalaky traditionnelle devient une musique nationale, elle
est très exploité par les artistes venant de Menabe, qui est le seul moyen de
faire évoluer une musique pour qu’elle vive. Elle a gagné son pari de se faire
de la place au show biz malagasy qui se particule la force culturelle de
Madagascar.
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